L’industrie du cinéma pourrait bien être secouée par une annonce récente. L’entreprise américaine IMAX, leader dans la diffusion cinématographique premium, a révélé qu’elle mettrait fin progressivement à la projection de films en 3D dans ses salles, évoquant un désintérêt croissant de la part des spectateurs.
L’âge d’or de la 3D : un phénomène éphémère
Tout le monde se souvient de 2009, l’année où James Cameron a révolutionné le grand écran avec son film culte « Avatar ». Ce film, conçu pour maximiser les effets 3D, a marqué un tournant pour le cinéma en trois dimensions. Cameron, toujours à la pointe de la technologie, ambitionne même pour le prochain opus d’Avatar une expérience 3D sans lunettes.
Malheureusement, peu de réalisateurs ont suivi cet exemple d’excellence. Pour de nombreux spectateurs, la 3D est rapidement devenue synonyme de « gadget », souvent vendue comme un simple prétexte pour gonfler le prix des billets. Entre un supplément moyen de 2 euros par place et parfois jusqu’à 1 euro de plus pour les lunettes, l’attrait de la 3D s’est érodé au fil des années.
Pourquoi la 3D perd du terrain
Le signal est clair : les cinéphiles se tournent davantage vers la 2D. Ce constat a conduit IMAX à repenser fondamentalement son modèle. Dès cet automne, l’entreprise américaine commencera à réduire massivement l’offre en 3D dans ses salles situées principalement en Amérique du Nord, une région où les spectateurs affichent une nette préférence pour les projections classiques.
Les raisons de ce choix :
- Une baisse de la fréquentation des films en 3D.
- Un retour sur investissement insuffisant pour les projections 3D.
- Le souhait de renouveler plus rapidement les films proposés en salle.
Ainsi, le très attendu « Blade Runner 2049 » fera son entrée sur les écrans IMAX en octobre 2017, mais uniquement en version 2D. Un engagement fort qui confirme la volonté de l’entreprise de privilégier des formats comme l’IMAX classique, renommé pour sa qualité d’image supérieure.
Et l’avenir de la 3D au cinéma ?
Tandis que les salles IMAX se détournent de la 3D, cette dernière pourrait conserver un intérêt limité pour des projets particulièrement ambitieux ou dans des régions où elle reste populaire. Par ailleurs, des évolutions technologiques comme la 3D sans lunettes pourraient prolonger – ou transformer – son utilisation.
À noter qu’un autre sujet suscite l’excitation dans le monde du cinéma : l’adaptation prochaine de Nicky Larson, célèbre personnage d’animation. Pour l’instant, aucune information sur un éventuel recours à la 3D pour ce long-métrage n’a été dévoilée.
Le temps nous dira si la 3D, autrefois perçue comme l’avenir du cinéma, parviendra à opérer un retour en force ou si elle tombera définitivement dans l’oubli…
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