SNCF : pourtant munie d’un titre de transport, elle écope d'une amende de 330 euros dans le TGV

19 septembre 2023 à 21h23 par A. L.

SNCF : pourtant munie d’un titre de transport, elle écope d'une amende de 330 euros dans le TGV
Photo d'illustration
Crédit : Pixabay

Un billet de train à un autre nom peut vous coûter très cher. Une Clermontoise de 18 ans en a fait l'amère expérience.

330 euros. C'est le prix de l'amende qu'a dû payer Ambre, une Clermontoise âgée de 18 ans, comme le révèle le quotidien régional La Montagne ce samedi 16 septembre. Alors qu'elle s'apprêtait à partir en vacances à Biarritz dans le Pays Basque, la jeune femme s'est installée en première classe dans le TGV comme l'indiquait la catégorie du billet de train acheté 147 euros par sa mère. Seulement voilà, son voyage a pris une drôle de tournure...



Un billet au nom de sa mère

 

Au passage du contrôleur, Ambre a vite déchanté. En effet, la vacancière a écopé d'une lourde amende car le billet acheté sur Internet ne mentionnait pas ses nom et prénom, mais ceux de sa mère. Malheureusement, le réglèment SNCF stipule que le ticket doit être au nom du voyageur et que ce dernier doit pouvoir prouver son identité en cas de contrôle. "Puisque ce billet électronique est nominatif, il ne peut être cédé à un tiers. Ainsi, il permet d’éviter les cas d’usurpation d’identité et les usages frauduleux", a expliqué la société de transports au quotidien régional.

Et c'est justement l'argument avancé par le contrôleur à la jeune femme. "Le contrôleur a commencé à me dire que j’avais fait une usurpation d’identité, que c’est une fraude, que ma mère peut porter plainte", a-t-elle confié. La présentation des justificatifs de filiation, envoyés par sa mère, ne l'ont pas convaincu. "Il s’en moquait", a affirmé Ambre. Résultat : le voyage lui a coûté plus cher que si elle avait voyagé sans billet (220 euros d’amende). Au total, cet aller pour Biarritz, billet et amende cumulée, lui a fait dépenser 477 euros !

"C’était juste une humiliation gratuite, devant tout le monde. Le contrôleur avait toutes les informations sur ma carte d’identité et il me les redemandait quand même pour que je les dise à voix haute. Zéro confidentialité !", a lâché la Clermontoise qui compte bien, avec l'aide de sa mère, faire une réclamation à la SNCF.