SCH signe un démarrage record avec JVLIUS III : Ad Finem, son nouvel album rap

Alexandre

En tant que passionné de rap français, j’ai été captivé par la sortie fracassante du dernier opus de SCH, JVLIUS III : Ad Finem. Ce projet, qui clôture sa trilogie JVLIVS, a non seulement conquis les fans mais a aussi établi un nouveau record dans l’industrie musicale française. Plongeons ensemble dans les détails de ce succès retentissant qui marque l’année 2024.

Un démarrage explosif pour sch et son album jvlius iii

Le 6 décembre 2024, SCH a fait trembler les charts avec la sortie de son album tant attendu. En seulement une semaine, JVLIUS III : Ad Finem s’est écoulé à plus de 48 000 exemplaires, propulsant le rappeur marseillais au sommet du classement annuel de la SNEP. Cette performance impressionnante surpasse celle de ses confrères, notamment Jul et Gazo, qui avaient respectivement atteint 44 878 et 40 683 ventes avec leurs derniers projets.

Ce succès ne sort pas de nulle part. SCH, de son vrai nom Julien Schwarzer, avait déjà préparé le terrain en mai dernier avec JVLIVS Prequel : Giulio, qui s’était hissé à la quatrième place du classement SNEP. La sortie d’Ad Finem était donc très attendue par les fans, qui patientaient depuis trois ans pour connaître la suite de cette saga musicale.

Voici un tableau récapitulatif des meilleures ventes rap de l’année :

Artiste Album Ventes (1ère semaine)
SCH JVLIUS III : Ad Finem 48 319
Jul Inarrêtable 44 878
Gazo Apocalypse 40 683

L’univers sombre et captivant de jvlius

En tant que rédacteur web passionné de culture urbaine, je ne peux qu’être fasciné par l’univers que SCH a créé avec sa série JVLIUS. Dans ce troisième volet, le rappeur marseillais continue d’examiner les thèmes sombres et violents qui ont fait le succès des précédents opus. L’album raconte l’histoire d’un mafieux marseillais, un personnage fictif à travers lequel SCH aborde des sujets profonds et personnels.

Ad Finem se démarque des projets précédents de l’artiste, comme Rooftop ou Autobahn, qui n’avaient pas fait l’unanimité. Cette fois-ci, SCH revient aux sources avec un album de 18 titres imprégnés de Tristesse, Mélancolie et Nostalgie

Le rappeur y évoque ses expériences personnelles, ses désillusions et ses erreurs de jeunesse. Comme il l’a confié lors d’une interview : « Je vis des choses qui sont dures et ça me nourrit. […] J’ai toujours été plus inspiré par des coups durs de ma vie que par les moments cools« . Cette authenticité transparaît dans chaque morceau, notamment dans le titre d’ouverture « Stigmates ».

Une fusion musicale innovante

Ce qui m’a particulièrement marqué dans cet album, c’est la richesse instrumentale que SCH y a intégrée. On y retrouve une belle variété d’instruments, dont le piano, la batterie et la guitare électrique

Ces sonorités se démarquent notamment dans les titres « La pluie » et « Soldi Famiglia », ce dernier étant une collaboration avec le rappeur italien Sfera Ebbasta.

J’ai été surpris de constater les parallèles que certains fans ont établis entre SCH et des légendes de la chanson française. Sur les réseaux sociaux, on peut lire des comparaisons avec Édith Piaf, et même Charles Aznavour. Le morceau « Deux mille » fait écho à « Hier Encore » d’Aznavour, partageant des thèmes comme le regret d’une jeunesse révolue et une utilisation prédominante du piano.

Cette fusion entre rap contemporain et influences classiques confirme l’étendue du talent de SCH. Le rappeur a d’ailleurs avoué écouter principalement « Joe Dassin, Eddie Mitchell, Daniel Balavoine et Elton John« , qu’il considère comme les précurseurs de son style de rap. Cette ouverture musicale enrichit son œuvre et contribue à son succès auprès d’un large public.

L’art de la narration cinématographique

En tant que fan de cinéma, j’ai été captivé par la façon dont SCH intègre des références cinématographiques dans son travail. Son personnage de JVLIUS s’inspire largement des films de gangsters, en particulier « Le Parrain » de Francis Ford Coppola. SCH explique : « Comme pas mal de monde, je suis plus attiré par les méchants. […] Les films de gangsters sont toujours très pertinents avec des morales quasi-systématiques où on comprend qu’être le méchant n’est jamais la bonne voie« .

Cette approche narrative donne une profondeur supplémentaire à l’album. SCH ne se contente pas de raconter des histoires, il crée un véritable univers cinématographique à travers sa musique. C’est cette dimension artistique qui, à mon avis, distingue JVLIUS III : Ad Finem des autres sorties rap de l’année.

Il est utile de préciser que SCH établit une distinction claire entre son personnage JVLIUS et sa propre personne. Comme il l’a souligné lors d’une interview : « J’ai quelques points de jonctions avec lui mais notre activité principale est différente. […] Je suis musicien, donc je n’ai pas le temps d’être un gangster« . Cette séparation entre l’artiste et son personnage ajoute une couche supplémentaire à l’appréciation de son œuvre.

Avec JVLIUS III : Ad Finem, SCH prouve une fois de plus sa maîtrise de l’art du rap. L’album, déjà certifié disque d’or, s’inscrit dans la lignée de ses précédents succès depuis ses débuts en 2015. En combinant des influences musicales variées, une narration cinématographique et des thèmes personnels profonds, SCH a créé un album qui restera sans doute comme l’un des moments forts du rap français en 2024.

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