Transport : bientôt des taxis volants au dessus de l’Île-de-France !

1er octobre 2020 à 12h20 par Bertrand Loppin

L'aérodrome de Cormeilles-en-Vexin a été choisi pour tester les futurs taxis aériens des grands constructeurs aéronautiques. Ce nouveau mode de transport pourrait être opérationnel pour les jeux olympiques de 2024.

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Le volocity, prototype de taxi aérien concu par Volocopter.
Crédit : Twitter @vpecresse

Ce n’est pas de la science fiction. Il sera possible de se déplacer en Île-de-France en empruntant des taxis volants. Hier, la région, la RATP et Aéroport de Paris ont annoncé le lancement d‘une filière mobilité aérienne urbaine. Concrètement, des tests vont être menés à partir de 2021 sur l'aérodrome de Pontoise - Cormeilles-en-Vexin dans le Val-d’Oise. Le site va être aménagé pour pouvoir accueillir des véhicules électriques à décollage vertical. Ces engins sont conçus pour pouvoir survoler des grandes villes et parcourir des petites distances. Plusieurs constructeurs aéronautiques planchent actuellement sur la conception de modèles.

L’aérodrome de Pontoise sera spécialement aménagé début 2021 pour accueillir et expérimenter ce nouveau mode de transport. Ensuite, les premiers tests de décollage et d'atterrissage auront lieu à partir du juin. De son côté, le constructeur allemand Volocopter compte ouvrir des lignes commerciales de taxis aériens dans les deux ou trois prochaines années. Volocopter dispose déjà d’un prototype qui peut transporter deux personnes avec bagages. Le Volocity pourra voler à 400m d’altitude. L’appareil dispose d’une autonomie de 35 km et peut se déplacer à une vitesse de 110 km/h.

Valérie Pécresse, la présidente de la région, souhaite développer un service opérationnel pour les jeux olympiques de Paris en 2024. De son côté, la RATP imagine une exploitation commerciale pour 2030 avec l’installation d’une dizaine de véliport dans toute l’Île-de-France, des lieux d’embarquement et de débarquement pour les passagers. Ces nouvelles infrastructures pourraient être accueillies sur des sites d’exploitation de la régie déjà existants.