Policiers remis en liberté : Michel Zecler dénonce une bienveillance de l’État

23 décembre 2020 à 11h36 par Lucas Pierre

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Les deux policiers avaient déposé une demande de mise en liberté lundi 21 décembre aux magistrats in
Crédit : Common Wikimedia

Les deux policiers placés en détention provisoire dans l'affaire Michel Zecler ont été libérés ce mardi 22 décembre en début de soirée. Le producteur de musique dénonce une bienveillance de l'État.

« On cajole mes agresseurs sans beaucoup d’états d’âmes ». La nouvelle a tout de suite fait réagir le producteur de musique Michel Zecler, tabassé par plusieurs policiers le 21 novembre dernier dans son studio du 17ème arrondissement de Paris. Il dénonce une « bienveillance de l’État vis-à-vis de ces individus ». Deux des quatre policiers mis en cause dans cette affaire étaient jusqu’hier, mardi 22 décembre, encore écroués. Les juges d’instruction ont ordonné en début de soirée leur libération à la seule condition qu’un contrôle judiciaire strict soit mis en place.

Interdiction d’entrer en contact avec la victime

Les policiers libérés n’ont désormais plus le droit de se rendre dans le 17ème arrondissement. Plus le droit non plus d’entrer en contact avec Michel Zecler et toutes les autres personnes mises en examen dans l’affaire. Détenir une arme ou exercer la profession de fonctionnaire de police leur est aussi impossible. Enfin, ils devront payer une caution de 5 000 euros.

Les deux policiers avaient déposé une demande de mise en liberté ce lundi 21 décembre auprès des magistrats instructeurs chargés de l’affaire. Depuis la publication des vidéos des caméras de surveillance du studio de Michel Zecler, les quatre policiers concernés avaient été mis en examen, dont trois pour « violences volontaires ».