Jours fériés : faire sécher l’école à ses enfants, que risque-t-on vraiment ?

30 avril 2018 à 9h35 par Mikaà«l Livret

La question doit se poser dans les familles Franciliennes. Risque-t-on vraiment quelque chose à faire rater l'école à ses enfants pour profiter des généreux ponts de mai cette année ? On vous explique que la sanction existe, mais n'est pas vraiment appliquée.

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Crédit : Pixabay

En Mai fait ce qu’il te plaît. Beaucoup de parents Franciliens vont suivre ce conseil et poser des jours pour profiter des ponts du mois de Mai. Sauf que, dans la pratique, faire rater l’école aux enfants âgés de 6 à 16 ans peut être sanctionné par la loi.

En clair, les vacances prises par les parents en dehors des congés scolaires ne constituent pas un motif légitime d'absence. Tous les enfants, âgés de 6 à 16 ans, ont une obligation d'assiduité à l’école. Les absences doivent être justifiées et/ou motivées pour ne pas risquer d’éventuelles sanctions. 

49 % des Français se disent prêts à faire rater l'école à leurs enfants

Conséquences : les parents, adeptes de l’école buissonnière forcées (ou pas) pour leurs têtes blondes, s’exposent en théorie à des sanctions pénales et des amendes (jusqu’à 750 euros), mais uniquement en ultime recours si les absences injustifiées sont récurrentes. Dans les faits, une telle mesure extrême n’a jamais été appliquée dans un établissement scolaire – école, collège ou lycée – en France.

Pas sur que cela suffise à décourager les plus motiver à mettre les voiles. D'après un récent sondage OpinionWay (avril 2018), 49 % des Français se disent prêts à faire rater l'école à leures enfants pour ne pas rater ces belles occasions de ponts.