Images de Kaaris en prison : un téléphone aurait été retrouvé dans sa cellule

18 août 2018 à 9h45 par La rédaction

Une nouvelle photo du rappeur Kaaris prise à l'intérieur de la prison de Fresnes fait réagir un syndicat de surveillants pénitentiaires.

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Prison de Fresnes, en 2011
Crédit : Lionel Allorge - Wikimedia CC0
Depuis le 3 août dernier, Kaaris et Booba sont en détention provisoire après une bagarre à l’aéroport d’Orly. Les protagonistes de cette rixe seront jugés le 6 septembre prochain.

Ces derniers jours, des vidéos apparaissaient sur Internet, notamment sur les réseaux sociaux, montrant Kaaris dans des cours de prison. Depuis ce jeudi 16 août, c’est une autre photo qui fait parler d’elle : sur cette image, à l’avant-plan, celui qui semble en être l’auteur, à l’arrière-plan, Kaaris lui-même.


Ce samedi matin un surveillant pénitentiaire, syndicaliste pour Force Ouvrière, Cédric Boyer, confirme le lieu où aurait été prise la photo. Interrogé par France Info, il affirme que l’image a "bien été prise au centre pénitentiaire de Fresnes (…) soit dans une cellule ou une salle d’activités".

Ce surveillant ajoute également que, suite à la diffusion de cette image, l’administration judiciaire aurait procédé à des fouilles et aurait retrouvé un téléphone portable dans la cellule de Kaaris ainsi que dans celle du détenu qui aurait pris la photo.

La présence de téléphones portables dans les cellules de prison n’est pas rare. Des syndicats de surveillants pénitentiaires le rappellent régulièrement, ajoutant que cela représente un problème de sécurité qui, dans certains cas, peut être lié à la préparation d’actes malveillants.

Une autre image problématique provient d'un logiciel interne de gestion des prisons

Depuis le 15 août dernier, une autre image circule sur Internet. Il s'agit d'une photo affichant des informations liées à Kaaris et Booba, provenant d'un logiciel interne de gestion des prisons. L'authenticité du document a été confirmée par une source pénitentiaire aux journalistes du Parisien. Ce logiciel n'est, théoriquement, accessible qu'au personnel pénitentiaire.