Des taxis volants au-dessus de la Seine !

19 juin 2017 à 23h00 par La rédaction

A partir de la rentrée, vous allez pouvoir tester les Seabubbles. Les tests se dérouleront sur la Seine du 20 septembre au 1er Octobre. Ce nouveau moyen, de déplacement pourrait faire partie de notre quotidien d'ici à 2019.

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La toute première Seabubble a été présentée lors du salon Vivatech. Cet engin a pour particularité de voler au dessus de l’eau. Seabubble peut accueillir un chauffeur et quatre passagers. Elle fonctionne grace à des batteries électriques qui font tourner un moteur. Des ailes immergées permettent de faire se soulever l’engin d’une cinquantaine de centimètres au dessus du niveau de l’eau. Seabubble peut atteindre les 55 km/h. Elle dispose d’une autonomie de 4 à 5 heures. Seabubble a été inventé par Alain Thébaut. Auparavant, ce dernier était marin. Il a participé à l’invention de l’hydroptère, un bateau conçu par Eric Tabarly qui a battu des records de vitesse à la voile.

Alain Thébault a officiellement annoncé que le grand public pourra tester cet engin à partir du 20 septembre prochain. Quatre Seabubies seront en service sur la seine jusqu’au 1er octobre. Elles circuleront à une vitesse de 18 km/h. En guise d’embarcadère un ponton s’une quarantaine de mètres sera installé pour les accueillir. Il devrait prendre place au pied du musée d’Orsay. Si vous désirez faire partie des usagers qui testeront ce matériel, il faudra s’inscrire à partir du 1er septembre prochain. L’utilisation des Seabubbles en test sera totalement gratuite.

A l’issue de ces tests, les Seabubbles seront amenées à être présentées dans d’autres pays un peu partout à travers le globe. Plusieurs villes sont intéressées. Un service régulier à Paris est envisagé, mais il ne sera pas mis en place avant 2019. A terme, Seabubble fonctionnera via des réservations qui s’effectueront sur une appli de type VTC. Ce nouveau moyen de transport s’ajoutera à Autolib, Vélib ou les offres de scooters en libre service. Les tarifs ne sont pas encore définis avec exactitude, mais cela coutera plus cher qu’un ticket de métro. Futuriste, écologique, Seabubble pourrait bien bouleverser les transports de demain dans les grandes agglomérations. Reste à savoir si cet engin séduira les franciliens.

Bertrand LOPPIN