130 ans plus tard, on connaît enfin l’identité de Jack l’Éventreur

21 mars 2019 à 15h40 par MT

C'est peut-être le tueur en série qui a suscité le plus d'interrogations et de folles théories. Pourtant après une nouvelle vérification ADN, il semble que le principal suspect à l'époque était bien le bon.

SWIGG
Crédit : Wikipedia

Qui n’a jamais entendu parler de Jack l’Éventreur ? Le tueur en série a sévi en Angleterre à Londres dans le quartier pauvre de l’East End en 1888. On lui attribue la mort de 5 prostituées, égorgées et certaines également éviscérées de façon particulièrement sanglantes.

À l’époque, Scotland Yard soupçonne Aaron Kosminski, un jeune barbier émigré polonais de 23 ans souffrant d’hallucinations. Mais la police est obligée de le relâcher, faute de preuves.

Plus de 130 après, la science viendrait de confirmer qu’il s’agissait bien du meurtrier. Deux scientifiques ont procédé à des tests génétiques sur le châle retrouvé sur le corps de la quatrième victime, Catherine Eddowes.

Sur ce châle, il y avait du sang et du sperme. Après avoie extrait les ADN mitochondrial, c’est-à-dire l’ADN hérité de la mère, nos deux chercheurs l’ont comparé à l’ADN d’un des descendants d’Aaron Kosminski. Et la correspondance a été avérée.

Leurs travaux viennent d’être publiés dans le Journal of Forensic Sciences.

Et pourtant, certains continuent de nier l’évidence, preuve peut-être de la fascination que continue d’exercer Jack l’Éventreur. De nombreux films sont sortis sur lui. Le mythe le plus répandu à l’époque était que le tueur était un membre de la famille royale britannique aux penchants morbides. L’identité du tueur aurait été tue pour éviter un scandale…