Cette chanson emblématique d’Adele désormais interdite à travers le globe

Alexandre

Un véritable coup de tonnerre secoue l’univers musical. Adele, l’une des artistes les plus emblématiques de notre époque, se retrouve au centre d’une controverse judiciaire impliquant sa célèbre chanson « Million Years Ago », sortie en 2015. Un compositeur brésilien a porté plainte pour plagiat, et la décision de la justice brésilienne est sans appel : ce titre est désormais interdit dans le monde entier.

Une plainte pour plagiat au nom de la samba brésilienne

C’est Toninho Geraes, auteur-compositeur brésilien, qui a lancé cette accusation. Selon lui, « Million Years Ago » d’Adele s’inspire fortement de « Mulheres », une chanson culte interprétée en 1995 par Martinho da Vila, une légende de la samba. Geraes estime que la mélodie de la chanson d’Adele est « manifestement similaire » à celle de son œuvre.

La justice brésilienne a pris la plainte très au sérieux et a statué en faveur du composant brésilien. En conséquence, elle a interdit toute utilisation, reproduction, distribution ou tout autre type de commercialisation de la chanson d’Adele « au niveau mondial ».

Les sanctions financières et leurs implications

En plus de l’interdiction, Toninho Geraes a demandé un dédommagement financier d’un million de réais (environ 155 000 euros) à Sony Music et Universal Music, les maisons de disques d’Adele. Par ailleurs, en cas de non-respect de cette interdiction sur « Million Years Ago », les contrevenants s’exposent à une amende quotidienne de 50 000 réais, soit 7 800 euros.

Fredimio Trotta, l’avocat du compositeur, s’est réjoui de cette victoire qu’il qualifie de « décision historique » pour la reconnaissance des œuvres de la samba brésilienne. Il espère que ce cas précis dissuadera d’autres artistes internationaux de reproduire ou s’inspirer sans autorisation des trésors musicaux du patrimoine brésilien.

Un précédent déjà évoqué

Ce n’est pas la première fois que « Million Years Ago » est pointée du doigt. En Turquie, plusieurs internautes avaient déjà remarqué de fortes similitudes entre cette chanson et « Acilara Tutunmak », un titre du chanteur kurde Ahmet Kaya. Bien que ces accusations soient restées informelles, elles montrent que les controverses entourant ce morceau ne datent pas d’hier.

Quel avenir pour Adele et ses maisons de disques ?

Pour l’instant, ni Adele ni ses labels Universal Music et Sony Music n’ont réagi officiellement à cette décision judiciaire. Toutefois, les filiales brésiliennes des maisons de disques conservent le droit de faire appel du jugement.

  • Si l’interdiction perdure, il s’agira d’une perte importante pour la chanteuse dont le titre était l’un des moments marquants de l’album « 25 ».
  • Dans un contexte où le plagiat est un sujet récurrent dans l’industrie musicale, cette affaire pourrait faire jurisprudence à l’international.
  • Par ailleurs, cette décision pourrait encourager des artistes locaux à revendiquer leurs droits sur des œuvres reprises sans autorisation explicite.

En attendant d’éventuels développements, cette affaire souligne les défis juridiques et éthiques croissants dans un univers musical toujours plus globalisé.

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