Plus on utilise son portable, moins les résultats aux examens sont bons !

16 janvier 2018 à 10h20 par Bertrand Loppin

Une étude menée par deux universités belges démontre que l'utilisation du smartphone a un impact sur les résultats aux examens. Une utilisation trop intensive peut vous faire perdre jusqu'à un point d'une note sur 20.

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Crédit : Pexels

Tester le dernier filtre à la mode sur Snapchat entre deux prises de notes durant un cours en amphi, répondre à un mail en pleine séance de révision ou encore regarder une petite vidéo en pleine préparation de TD… Qui ne l’a jamais fait ? Et pourtant, ces petits écarts ne sont pas sans conséquences lorsque vous passerez vos partiels ou autres examens. C’est ce que nous apprend une étude réalisée par des chercheurs des universités belges de Gand et d’Anvers.

Ces derniers ont interrogés 696 étudiants afin de connaître la fréquence d’utilisation de leurs smartphones pour neuf activités différentes. Ils ont ensuite comparé les réponses avec les résultats obtenus aux examens. Les étudiants qui utilisent leurs smartphones au-dessus de la moyenne affichent 1,1 point de moins sur 20 à leurs résultats d’examens par rapport aux autres. Le taux d’échec est aussi plus important. Les étudiants qui ont un usage du smartphone supérieur à la moyenne n’ont réussi que 60,6 % de leurs examens, contre 68, % pour les autres.

Comment expliquer ces résultats ? Aujourd’hui tout le monde pense que l’on peut et que l’on doit être multitâches, c’est à dire capable de mener plusieurs activités de front et en même temps. Or, lorsque notre cerveau effectue deux activités en même temps, il se fatigue plus vite. Sa capacité cognitive diminue.

L’étude révèle également qu’un étudiant consulte en moyenne deux fois son smarphone au cours d’une heure d’étude et trois à cinq fois lors d’un cours. Cette addiction est déclenchée par la peur de manquer quelque chose et l’envie de vouloir constamment interagir avec les autres. Elle a pour conséquence d’empêcher une bonne concentration alors que notre cerveau est déjà submergé par une surabondance d’information.