Parcoursup : des ajustements pour 2019

26 septembre 2018 à 11h23 par Bertrand Loppin

La ministre de l'enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a présenté le bilan de la nouvelle plateforme d'affectation dans l'enseignement supérieur. Plusieurs ajustements sont annoncés pour 2019.

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Crédit : Wikipedia

Parcoursup, c’est terminé pour cette année. La procédure 2018 s’est achevée le 21 septembre. Le temps est donc venu de faire le bilan. Selon les chiffres mis en avant par le ministère de l’enseignement supérieur, plus de 2,4 millions de propositions qui ont été faites par Parcoursup à quelque 730 000 jeunes, sur les 812 000 inscrits sur la plate-forme. Parmi eux, 583 274 ont accepté une proposition. Seuls 955 candidats n’auraient pas encore trouvé de point de chûte. Même si la plateforme fédère de nombreux détracteurs, même si le nombre des recalés serait plus important que celui annoncé par le ministère et même si bon nombre d’inscrits ont passe un été dans l’angoisse à attendre une éventuelle admission, pour la minstre, Parcoursup est une réussite.

Pour autant, Frédérique Vidal prévoit plusieurs ajustements pour l’année prochaine. Tout d’abord, le calendrier de la procédure sera revu. La procédure principale en 2019 s’achèvera au plus tard fin juillet et non plus début septembre. Pour réduire le temps d’attente sur la plateforme, les candidats pourraient avoir la possibilité de définir par avance la réponse qu’ils apporteront aux propositions. Si le candidat sait dès le début le vœu qu’il choisira en cas de réponse positive, il pourra ainsi le signaler par avance à la plateforme. Mais, la ministre a bien précisé qu’il n’y aura pas de retour à la hiérarchisation des vœux. Les candidats auront plus d’infos sur les listes d’attente. Le rang du dernier candidat intégré sera désormais indiqué dans le dossier des candidats en face de chaque vœu.

Frédérique Vial entend également faire évoluer certains paramètres. Le quota de candidats par formation venus d’une autre académie devrait être relevé. Un fond pour la mobilité sera créé. Il servira à aider les jeunes à financer un déménagement, à trouver un logement ou à payer des transports. Les quotas de boursiers par formation pourraient aussi augmenter. Enfin, la ministre de l’enseignement supérieur s’est inquiétée du respect de l’égalité des chances. Pour assurer un traitement juste pour tous, le nom et le lycée d’origine du candidat pourraient ne plus apparaître dans les dossiers.