Les étudiants sont moins attirés par les grandes entreprises !

14 juin 2017 à 15h21 par Maud Tambellini

C'est le résultat d'une étude réalisée par Accenture Strategy. Seul un quart des futurs jeunes diplômés aspirent à travailler dans un grand groupe ou une grande entreprise. C'est 8 points de moins que l'an dernier néanmoins ça reste encore la première priorité devant les PME et les start-ups.

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La sécurité de l’emploi n’est pas la priorité

Accenture Strategy est une société spécialisée en conseil aux entreprises. Et justement alors que les jeunes diplômés de la génération Z arrivent sur le marché du travail, elle a voulu savoir quelles étaient leurs envies et leurs attentes. Pour info la génération Z ce sont tous les jeunes nés à partir de 1995 et ont globalement toujours eu accès à un téléphone avec accès internet depuis l’enfance.

Et selon cette étude, les futurs jeunes diplômés sont en effet un peu moins intéressés que précédemment par la sécurité de l’emploi dans les grands groupes. Même s’ils reconnaissent une progression de carrière semble t’il plus rapides dans les structures plus importantes que dans les PME par exemple.

Un besoin d’être stimulé

Toujours selon cette étude, 72% des derniers diplômés interrogés en 2017 se considèrent sous-employés dans leur actuel poste. Seul 23% d’ailleurs pensent rester plus de cinq ans chez leur premier employeur admettant un réel besoin d’un cadre de travail stimulant et collaboratif.

Un fort pourcentage rechercherait aussi des horaires flexibles pour pouvoir aménager son temps de travail et arriver à concilier emploi et vie privée. Pour autant près de la moitié des futurs diplômés accepterait de travailler le week-end ou le soir.

A noter par ailleurs que cette nouvelle génération qui arrive sur le marché du travail est plus réfléchie. Dans un contexte où le chômage est élevé depuis plusieurs années en France, 91% des jeunes diplômés ont examiné les débouchés offerts avant de choisir leur cursus. Et plus de 80% ont effectué un stage ou une formation en alternance pour être sûr d’avoir déjà acquis une première expérience professionnelle avant de vraiment postuler.

Encore faut-il néanmoins qu’on puisse choisir sa filière d’étude à l’heure où la menace du tirage au sort est brandie notamment en médecine !

Maud Tambellini