Les écouteurs bluetooth seraient dangereux pour la santé

15 mars 2019 à 13h23 par MT

Un journaliste américain vient de relancer le débat sur la possible dangerosité pour la santé de la technologie sans fil, avec en tête les écouteurs bluetooth.

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Crédit : Pixabay

Faut-il s’inquiéter du développement des casques sans fil et autres écouteurs bluetooth ? C’est d’ailleurs devenu le nouveau fer de lance commercial de la marque Apple. Le journaliste américain Markham Heid vient de relancer le débat sur la possible dangerosité pour la santé de la technologie sans fil.

Dans une tribune pour le site Medium, il se base sur une pétition adressée à l’ONU et à l’OMS dans laquelle 247 scientifiques s’inquiètent des dangers pour la santé de l’utilisation des champs électromagnétiques non ionisants. Il s’agit d’un mot bien compliqué pour désigner les ondes utilisées afin de faire marcher des appareils en blutooth sans fil.

En gros ces scientifiques pointent du doigt "un risque accru de cancer, un stress cellulaire, une augmentation des radicaux libres nocifs, des dommages génétiques, des changements structurels et fonctionnels du système reproducteur, des déficits d'apprentissage et de mémoire, des troubles neurologiques et des effets négatifs sur le bien-être général de l'homme".

Mais pourtant selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il n’y aurait pas vraiment lieu de s’inquiéter. Au cours des 30 dernières années, environ 25 000 articles scientifiques ont été publiés sur les effets biologiques et les applications médicales des rayonnements non ionisants. (...) Les connaissances scientifiques acquises dans ce domaine sont désormais plus complètes que celles que l'on possède sur la plupart des produits chimiques. S'appuyant sur un examen approfondi de la littérature scientifique, l'OMS a conclu que les données actuelles ne confirment en aucun cas l'existence d'effets sanitaires résultant d'une exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité". 

Néanmoins l’OMS avoue encore quelques lacunes et invite les chercheurs à poursuivre leurs études.