L’inquiétant sondage sur la santé mentale et physique des jeunes

28 janvier 2021 à 8h05 par Virgil Bauchaud

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Face à la précarisation des étudiants, l'Ile-de-France et l'Occitanie proposent des solutions d'écou
Crédit : Pexels

Un sondage Ipsos révèle les idées noires des jeunes face au contexte sanitaire. Deux tiers affirment que cette crise aura des conséquences négatives sur leur santé mentale. Face à cette situation, les régions Ile-de-France et Occitanie proposent des solutions.

Les jeunes ne sont pas au mieux. Quasi-absence de jobs étudiants, précarité, cours à distance, réduction drastique des interactions sociales… Les 18-24 font les frais du contexte sanitaire : ils sont deux tiers à estimer que cette crise aura un impact négatif  sur leur santé mentale. C’est ce que révèle un sondage Ipsos pour la Fondation FondaMental, dévoilé ce jeudi 258 janvier dans Le Parisien.

Les autres chiffres ne laissent pas beaucoup plus de place à l’optimisme : sur cette tranche d’âge, ils sont 40% à affirmer souffrir d’un trouble anxieux généralisé. C’est quand même 9% de plus que la moyenne nationale. Trois jeunes sur dix ont même déjà pensé au suicide ou à se mutiler.

Emploi et soutien psychologique

Malgré tout, les initiatives se multiplient pour permettre à la jeunesse de voir le bout du tunnel. En Ile-de-France, la Région et la Fondation FondaMental ont récemment lancé une plateforme sur internet. Le but est d’apporter une écoute et un soutien aux jeunes. Il est aussi possible de bénéficier de trois téléconsultations gratuites chez des psychologues.

Des solutions sont aussi proposées en Occitanie. Dès ce mois de février et jusqu’à l’été, la Région va proposer 300 emplois aux étudiants les plus précaires. Ces postes seront à pourvoir dans les services d’administration. Les offres et détails doivent être publiés dans les prochains jours sur le site du crij.