Grève SNCF-RATP : ces Franciliens ont déménagé pour éviter la galère

11 décembre 2019 à 13h03 par Virgil Bauchaud

Par manque de transports ou pour éviter de rallonger leur trajet, certaines personnes ont eu l'opportunité d'emménager chez des proches le temps de la grève, pour se rapprocher de leur lieu de travail. Deux Franciliennes qui ont opté pour cette option se confient.

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Des Franciliens partent de chez eux pendant la grève.
Crédit : Pixabay

Vous le savez depuis presque une semaine, le manque de transports oblige à s’organiser. Vélo, covoiturage, horaires adaptées… Les Franciliens modifient leur quotidien pour se déplacer tant bien que mal. Face aux bouchons plus importants que d’habitude sur les routes et au manque de trains, certains ont trouvé la parade et ont déménagé chez des proches pour se rapprocher de leur lieu de travail.

C’est le cas de Cassandra, qui habite dans les Hauts-de-Seine, à Chatenay-Malabry. Depuis une semaine, elle loge chez une amie dans le sud de Paris. Grâce à cette colocation temporaire, cette esthéticienne se trouve désormais tout près de son travail : « habituellement je fais 1h, 1h30 de transports. Là j’ai 10 minutes de marche donc il y a un confort temporaire ».

« On se sent toujours mieux chez soi »

Et pourtant Cassandra a une voiture. Mais « faire 2 ou 3 heures de route par jour » n’est même pas envisageable pour elle. « La consommation d’essence compte aussi. Si c’est pour faire 200€ de plein en plus par mois, c’est hors budget. Et même en terme de confort, attaquer la journée après avoir fait tant de bouchons, on ne part pas très serein ». Conséquence, la jeune femme restera chez son amie tant que la grève durera.

D’autres dans un cas similaires sont rentrés à la maison. En fin de semaine dernière, Anna, 31 ans, avait elle aussi déménagé chez des proches dans le 19ème arrondissement de Paris pour se rapprocher de son travail. Mais elle a décidé cette semaine de revenir chez elle, dans le Val-de-Marne à Créteil : « on se sent toujours mieux chez soi, niveau organisation ou habitudes ». Une décision surtout motivée par le fait que cette Francilienne opte désormais pour le covoiturage. « Une amie qui travaille à côté me dépose. Avec une application elle est payée, en plus on se connaît donc le trajet passe plus vite ».