Elle ressort gravement brûlée d’une séance d’épilation définitive à la lumière pulsée (vidéo)

29 octobre 2019 à 12h00 par A.L.

Une jeune Toulousaine de 22 ans, mannequin de profession, vient d'avoir une terrible mésaventure lors d'une séance d'épilation à la lumière pulsée. Brûlée au second degré, la victime a déposé plainte contre l'institut de beauté.

SWIGG
La jeune femme a été gravement brûlée par l'épilation définitive.
Crédit : Pixabay

Cette jeune Toulousaine de 22 ans se souviendra longtemps de sa séance d'épilation à la lumière pulsée. Et pour cause... Comme le relate le journal régional La Dépêche, il y a quelques mois, celle qui préfère garder l'anonymat et qui s'est donc faite appelée Anissa, décide de tester l'épilation définitive à la lumière pulsée dans une chaîne nationale d’instituts de beauté située à Balma-Gramont (Haute-Garonne). Contente de découvrir cette technique de beauté qui consiste à s'épiler de manière plus durable à l'aide d'une lumière transformée en chaleur localement pour endormir le bulbe qui fabrique le poil, la jeune femme se rend donc à sa première séance le sourire aux lèvres. Malheureusement, les choses ne vont pas se dérouler comme prévue. "Comme je suis douillette, au début je ne m’inquiétais pas, les séances sont toujours douloureuses, mais à la fin de la face-avant des jambes ça commençait à brûler et je voyais des plaques rouges se former. Je ne sentais plus mes jambes", a-t-elle confié dans les colonnes de La Dépêche.

Brûlée au second degré

Face à ce terrible constat, la cliente est transportée urgences par les pompiers. Le diagnostic tombe : cette dernière est brûlée au second degré. "La sensation était horrible, pendant un long moment je ne pouvais plus m’habiller. Une infirmière est venue tous les jours pendant un mois, il a fallu percer les cloques, j’avais la peau à vif. Je ne pouvais pas travailler, pas sortir", raconte-t-elle, choquée par cette expérience.

Mannequin professionnel, Anissa s'inquiète aujourd'hui que les traces laissées sur son corps l'empêche de travailler. "Les dermatologues disent que je risque d’avoir des traces toute ma vie et ça c’est inimaginable", déclare-t-elle, émue, n'hésitant pas à mettre en garde les gens qui voudraient à leur tour tester cette technique d'épilation définitive. "Je leur conseillerais d’aller chez un dermatologue plutôt que dans un institut", conseille-t-elle. De son côté, la gérante de l'institut pointé du doigt déclare que le protocole a bien été respecté : "Cela fait 8 ans que l'on pratique cette activité et c'est le premier incident"Anissa a porté plainte, une enquête va être ouverte.