Aya Nakamura fait le buzz dans la presse américaine (Photos)

15 novembre 2018 à 10h20 par Aurélie AMCN

Aya Nakamura est désormais une star internationale. La chanteuse de 23 ans fait le buzz aux Etats-Unis où elle apparaît en couverture d'un prestigieux magazine. Elle en profite pour se confier très longuement et sans filtres.

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Crédit : Aya Nakamura

Le succès d’Aya Nakamura dépasse les frontières. Cet été, la chanteuse de 23 ans s’est classée numéro 1 aux Pays-Bas, une première depuis Edith Piaf. Aujourd’hui, l’interprète du tube Djadja traverse l’Atlantique et fait le buzz aux Etats-Unis. La jeune femme originaire d’Aulnay-sous-Bois (en Seine-Saint-Denis) fait la couverture du prestigieux magazine FADER. Le magazine FADER, s'il vous plait ! 

En première page, on peut y lire : « Aya Nakamura renverse magnifiquement les règles rigides de la France » (photo ci-dessous). Et à l’intérieur, la star se confie longuement à la journaliste Christelle Oyiri. Aya Nakamura commence par parler de son succès phénoménal en France qui, d’après elle, n’a rien changé à sa routine de jeune maman : « Je dépose toujours ma fille à la maternelle comme le fait chaque parent. En fait, les gens me prennent plus au sérieux maintenant ». 

AYA NAKAMURA EN COUVERTURE D’UN PRESTIGIEUX MAGAZINE AMÉRICAIN

Aya Nakamura évoque aussi ses proches, et notamment sa maman, elle aussi chanteuse : « Ma mère participait à des mariages et des enterrements, elle chantait des prières pour les familles. Pendant quelques minutes, toute l’attention était portée sur elle et sa voix (…). Quand j’étais petite, je me disais : ‘’je n’arriverai jamais à faire ce qu’elle fait’’. Elle avait une voix tellement puissante et tellement de charisme, j’étais trop timide pour m’imaginer chanter devant une foule… ». Et pourtant, c’est exactement ce qu’elle fera le 31 mars 2019 à L’Olympia. 

Un succès qu’elle doit aussi un peu à ses sœurs. « Je galérais à trouver un travail. Je chantais tout le temps alors mes sœurs et mes amis en avaient marre de moi et m’ont conseillé d’aller en studio pour enregistrer mes propres chansons. Je n’y connaissais rien. Grâce à des proches, j’ai trouvé un studio et un ingénieur du son pour m’aider. J’écrivais mes chansons à la maison, je prenais le RER pour me rendre dans le 77 (Seine-et-Marne), qui est à l’opposé d’où j’habitais, mais je m’en foutais », se souvient-elle encore.

UN STATUT DE FEMME NOIRE DIFFICILE À GÉRER

Aya Nakamura s’est aussi longuement exprimée sur ses influences musicales africaines et caribéennes, mais aussi sur son statut de femme noire en France et dans l’industrie musicale en général. « Je n’ai pas à me plaindre, mais je ne vais pas mentir : c’était difficile pour moi d’arriver là où je suis et c’est aussi compliqué quand tu es une femme noire dans ce milieu, en fait. Les gens m’ont demandé si je ne voulais pas m’éclaircir la peau ou utiliser une teinte de fond de teint plus claire pour plaire à un public plus large. Je n’ai pas laissé tout ça m’arrêter. Je ne veux pas être une victime », explique-t-elle avant de revenir sur cette fameuse photo d’elle sans maquillage publiée sur Twitter : « J’ai tenté de garder mon sang-froid. Les gens m’ont comparé à un homme ou je ne sais pas quoi. C’était vraiment violent. Je me sens mieux maintenant ». 

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@ayanakamura_officiel is flipping France’s rigid rules, beautifully. Link in bio. #GENF Photos @bleumanet, fashion @axla.__

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