5 mois de travaux sur la N118 pour éviter l’affaissement du Pont de Sèvres

5 juin 2019 à 7h21 par Mikaà«l Livret

Les murs de soutènement ont été construits sur le même modèle que ceux du viaduc de Gennevilliers et ils ont montré des fragilités. Les travaux vont durer jusqu'à début novembre.

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Crédit : Common Wikimédia

Prendre les devants. Si pour le moment la situation n’est pas critique, la Direction des routes d’Ile-de-France (Dirif) préfère ne prendre aucun risque. Surtout depuis l’affaissement du viaduc de Gennevilliers sur l’A15 qui avait conduit à 10 mois de travaux en urgence pour éviter l'effondrement de l’un des murs de soutènement.

À l’entrée du Pont de Sèvre, sur la N118, c’est un peu le même problème qui se profile. Les deux murs de soutènement, qui datent des années 70, ont montré des signes de fragilité depuis le mois de décembre. La Dirif a décidé de limiter la casse. La circulation a été ramenée à une voie dans le sens Saclay-Paris et les camions de plus de 13T ont été interdits.

La situation est plus stable que prévue

« Nous avons pris ces mesures par précaution, pour alléger les charges qui pèsent sur les murs mais les capteurs que nous avons posés depuis février nous montrent que rien ne bouge », explique dans Le Parisien Pascale Blatnik, cheffe du département ingénierie à la direction des routes d’Ile-de-France.

La situation est donc plus stable et moins impactante que prévue. La Dirif a fait des relevé de trafic qui ont montré la faible incidence sur le nombre d’automobiles, avec toujours 80 000 véhicules par jour entre janvier 2018 et mars 2019. Et les temps de parcours sont quasi-identiques. Les travaux devraient durer jusqu’à début novembre. Le principal objectif étant de rouvrir la voie neutralisée en direction de Paris d’ici la fin de l’été, précise la Dirif.